Notre diplomatie compte vingt ambassadeurs thématiques depuis mercredi dernier. Sachant que vous alliez m’interroger à leur sujet, j’ai relu leur liste tout à l’heure : je puis vous dire que tous ont des tâches essentielles.
Vous avez débattu avant-hier de la situation du Haut-Karabagh. Sachez qu’un ambassadeur thématique est chargé de la négociation au sein du groupe de Minsk. Heureusement qu’il est là !
La nomination en conseil des ministres, mercredi dernier, de M. Olivier Poivre d’Arvor comme ambassadeur chargé des pôles et des enjeux maritimes permet, tout d’abord, d’économiser un poste, puisque nous fusionnons deux compétences. Au reste, il faut bien que quelqu’un suive les enjeux relatifs, en particulier, à l’Arctique ou aux océans, compte tenu des négociations climatiques à venir. Il faut bien un coordonnateur sur ces enjeux !
Cela dit, je n’ai pas eu l’impression que vous remettiez en cause la nécessité même de ces ambassadeurs thématiques. Vous avez proposé qu’un cadre d’ensemble organise les missions des ambassadeurs thématiques et qu’il puisse être formellement défini par décret.
Je suis d’accord : il faut des lettres de mission, des engagements, un suivi de l’action de ces ambassadeurs, une coordination avec les ambassadeurs de postes et avec les directions de l’administration centrale.
Nous mettrons en œuvre l’ensemble de ce dispositif très rapidement, pour faire suite à votre rapport.