Ce projet de loi de finances nous propose un plafond d’emplois stabilisé pour les instituts français.
L’an dernier, quatre instituts français ont fermé, dont celui d’Oslo. Je vous avais alors interrogé, monsieur le ministre, pour comprendre les raisons de cette fermeture, qui est encore incompréhensible pour beaucoup de personnes. Cet institut a conservé son nom et héberge aujourd’hui un service scientifique, mais tous les personnels ont été licenciés, avant d’être embauchés par une association, avec des contrats différents.
On a demandé aux instituts français de s’autofinancer à hauteur de 75 %. Ils y sont parvenus, mais ils subissent aujourd’hui les conséquences des fermetures de bâtiments, donc de l’annulation des cours, même si certains ont pu reprendre sous forme numérique.
Par ailleurs, les pertes de revenus importantes liées à l’annulation des événements culturels ont entraîné beaucoup de licenciements, notamment de vacataires recrutés localement.
Si les instituts français ne sont pas soutenus, ils seront forcés d’alléger encore leur masse salariale pour faire face à la crise. Vous avez souligné, monsieur le ministre, le rôle important de nos instituts et alliances dans la diplomatie d’influence que nous défendons. Je ne propose pas autre chose que de les soutenir.