Intervention de Jean Sol

Réunion du 30 novembre 2020 à 10h00
Loi de finances pour 2021 — État b

Photo de Jean SolJean Sol :

Cet amendement reprend une recommandation de l’IGAS relative à l’évaluation du fonctionnement des centres d’action médico-sociale précoce, des centres médico-psycho-pédagogiques et des centres médico-psychologiques infanto-juvéniles ; cette recommandation visait à renforcer la connaissance en santé mentale et sur le handicap, afin d’en améliorer la compréhension.

La première branche de cette recommandation du rapport de l’IGAS vise à augmenter les moyens de la recherche en épidémiologie. Cette discipline scientifique, majeure en santé publique, étudie les causes de distribution des maladies au sein de la population. Cet amendement vise à augmenter les crédits affectés non pas à l’épidémiologie en général, mais à l’épidémiologie portant sur les troubles psychiatriques des mineurs. C’est d’ailleurs le sens du rapport d’information rédigé, en 2017, par le sénateur Michel Amiel, dans le cadre de la mission d’information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France.

Au sein du programme 172, « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », d’un montant total de 6, 8 milliards d’euros, 1, 2 milliard d’euros sont consacrés à l’action n° 15, Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé. Le budget annuel de l’Inserm consacré à la psychiatrie étant de près de 150 millions d’euros, nous proposons de prévoir une majoration de 15 millions d’euros des crédits de cette action, soit 10 % du montant inscrit.

La crise sanitaire que nous traversons nous appelle à la prudence, à l’anticipation et à la prévention des troubles psychiques et psychiatriques.

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