Je voterai pour ma part cet amendement, car, actuellement, à l’ASE ou dans les Maisons d’enfants à caractère social (MECS), le prix de journée s’élève à 200 euros par jour : je vous laisse imaginer ce que représente cette somme multipliée par dix mille. Ce chiffre-là correspond en réalité à la diminution que vous aviez estimée en 2020, monsieur le secrétaire d’État, compte tenu des restrictions aux frontières. Mais, à l’image des années précédentes, nous verrons beaucoup de jeunes Africains arriver en France et dans nos départements.
L’État, me semble-t-il, aurait au moins pu maintenir ces 160 millions d’euros de crédits ; ce n’est pas beaucoup si l’on considère le coût de prise en charge et, surtout, de formation de ces jeunes – en particulier lorsqu’ils arrivent à dix-huit ans –, car certains départements, en dépit de leurs efforts louables, rencontrent de grandes difficultés dans la mise en place de contrats jeune majeur, au détriment des jeunes adultes qui ne peuvent pas finir leur formation.
Il y a donc un gros effort à faire de la part de l’État pour aider les départements