Il s’agit de reporter des crédits sur les directions régionales des affaires culturelles, les DRAC.
Nombreux sont les membres de la commission de la culture qui estiment que cet échelon déconcentré est déterminant pour accompagner les politiques de l’État au plus près des collectivités territoriales, notamment pour l’aide à la maîtrise d’ouvrage. C’est un élément fondamental, qui permettra, je l’espère – si les DRAC disposent d’un peu plus de personnel –, d’utiliser, dans les deux ans, les sommes considérables du plan de relance. C’est un point important.
Il existe des points de comparaison ; l’exemple de la DRAC de Bretagne démontre bien que, quand ces directions régionales ont la capacité d’aider les collectivités à assumer leur maîtrise d’ouvrage, il y a une consommation beaucoup plus intéressante des crédits. Dans les autres cas, je crains une remontée des autorisations d’engagement, ce qui serait très préjudiciable.