On ne peut donc pas dire que nous avons focalisé sur le pass culture les crédits destinés aux autres actions.
À la lumière de ces chiffres mis en comparaison les uns avec les autres, on voit qu’il n’y a pas un détournement des crédits de la culture pour financer le pass culture.
Vous avez dit que l’on n’a pas pu consommer de livres, qui représentent les principaux objets physiques achetés avec le pass. Ce n’est pas vrai !
J’en profite pour faire un certain nombre de commentaires, aussi bien à propos des bibliothèques, qui vont rouvrir dans peu de temps, que des librairies. Quoique ces dernières aient été fermées pour des raisons sanitaires, je tiens à saluer le fait que les livres ont continué à se vendre, grâce à des dispositions prises par le Gouvernement. Je pense notamment aux opérations « cliquer et emporter ». J’ai visité deux librairies : grâce à ce système, l’une a réalisé 80 % de son chiffre d’affaires, l’autre 65 %.
En outre, les librairies ont réalisé, avant la période de confinement, des ventes remarquables de livres, qu’elles ont toutes saluées. Leurs chiffres d’affaires ont augmenté de façon considérable depuis la fin de la première période de confinement, ce dont il faut se réjouir.
Un libraire qui, dans la semaine qui a précédé le confinement, voyait 150 clients par jour, en a vu 600, les paniers moyens d’achats étant multipliés par deux ou trois. C’est tout à fait remarquable.