C’est peut-être le but que vous visez, mais je ne puis souscrire à ces différents amendements.
C’est d’autant plus vrai qu’un effort tout à fait considérable est d’ores et déjà consenti, ainsi que vous venez d’ailleurs de l’évoquer.
Ainsi, le ministère de la culture est notamment associé à l’appel à projets « Réinventons nos cœurs de ville », qui permet à 112 villes de développer des projets innovants pour réinventer les usages de sites emblématiques de centre-ville qui sont en attente d’affectation : des friches industrielles, un ancien hôpital, une caserne, un commerce vacant, un bâtiment patrimonial réhabilité… C’est tout à fait intéressant.
Je rappelle, en outre, que la nouvelle « délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle », dont la création a été saluée par beaucoup d’entre vous, permettra de renforcer les échanges et les partenariats avec toutes les collectivités territoriales.
Cette élaboration avec les communes, les structures intercommunales, les régions, mais aussi les départements, même si ces derniers sont un peu moins impliqués sur les questions patrimoniales, compte tenu de la répartition des compétences, me tient véritablement à cœur. À cet égard, l’existence de conseils territoriaux de la culture au niveau de chaque région me semble tout à fait fondamentale : ils permettront que nous marchions ensemble, que nous nous écoutions et que nous développions des politiques ayant de mutuels effets de levier.
C’est la raison pour laquelle j’ai réuni – en visioconférence, étant donné le contexte – les représentants des grandes associations d’élus pour bâtir ces politiques, en coopération avec les collectivités et les élus territoriaux.
Pour l’heure, j’émets un avis défavorable sur l’amendement.