Je sais combien la Haute Assemblée est soucieuse du respect des responsabilités et des compétences des collectivités territoriales et de l’État, ce qui est bien normal d’ailleurs.
Or les crédits que l’État consacrait au patrimoine rural non protégé ont été transférés aux départements en 2004. Il est donc de la responsabilité des collectivités territoriales d’assurer la protection de ce patrimoine, et l’État n’a pas à participer au financement des travaux réalisés sur les immeubles non protégés. Aujourd’hui, on s’étonne, on s’indigne même parfois, que l’État ne participe plus, mais c’est la loi de 2004 !
Nonobstant cela, je suis extrêmement attentive aux 44 000 bâtiments et monuments qui structurent le paysage de nos communes et qui font de la France la première destination touristique du monde, en espérant du moins qu’elle le redevienne au terme de cette crise.