Monsieur le président, monsieur le président de la commission, madame, messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les sénateurs, comme certains d’entre vous l’ont fait, je commencerai par exprimer une nouvelle fois mon soutien et ma reconnaissance à l’ensemble de la communauté éducative, quel que soit le niveau où les responsabilités s’exercent.
L’année 2020, qui n’est pas encore achevée, a été particulièrement éprouvante pour l’école, en France et dans le monde entier. Les risques scolaires liés à la pandémie et au confinement, qu’ils soient humains ou géopolitiques, sont considérables et ne doivent pas être minimisés : des millions d’enfants ont été déscolarisés pendant des mois dans le monde et certains ne retourneront plus à l’école.
Dans cette situation mondiale dont la durée et les conséquences sont inquiétantes, la France a réussi quelque chose, grâce à ses professeurs et à ses personnels et grâce aussi à la foi que la société française place dans l’école, foi que vous avez les uns et les autres rappelée et qui doit nous porter à l’optimisme. Oui, dans ces moments difficiles, le professeur se trouve au centre de la société. Certains d’entre vous l’ont souligné : la civilisation numérique n’abolit pas le professeur ; au contraire, cette crise a réaffirmé à quel point il était nécessaire. En effet, dans leur immense majorité, les professeurs ont été au rendez-vous.