Pendant l’examen de la loi pour une école de la confiance, nous avions déjà sonné l’alarme et exprimé notre inquiétude sur le fait que les AESH devaient travailler dans plusieurs établissements à la fois.
Je rejoins les propos de Thomas Dossus : même si je reconnais qu’il y a un mieux au niveau statutaire – et tant mieux, parce que cela contribue à une plus grande stabilité et ouvre des perspectives –, le montant des salaires reste très faible. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant à augmenter ces personnels, puisque vous parlez d’une revalorisation des rémunérations de certaines autres catégories ?
J’étais professeure avant : c’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup d’AVS à l’époque et que du chemin a été parcouru. Ils sont aujourd’hui plus nombreux. Reste qu’il faut avant tout penser aux élèves, parce que ce sont eux qui en bénéficient le plus et que c’est à eux qu’ils sont indispensables. Auparavant, ces élèves étaient laissés sur le bord du chemin du fait de leur handicap, lequel n’était d’ailleurs parfois pas connu.
Cette politique a été mise en place, et c’est une bonne chose, mais il faut vraiment que les AESH aient – je le répète – une rémunération à la hauteur de ce qu’ils apportent aux enfants en situation de handicap.