J’ai moi-même déposé un amendement sur cette question, qui n’a, hélas, pas résisté à l’examen de recevabilité au titre de l’article 40 de la Constitution. Je voterai donc cet amendement.
Aujourd’hui, ces cours d’éducation sexuelle n’existent pas ou existent « mal ». Je vous ai interrogé à ce sujet, monsieur le ministre, lors de votre audition voilà quelques jours, mais je n’ai pas eu de réponse : on ne sait absolument pas dans combien d’établissements ces cours d’éducation sexuelle ont lieu. Il faudrait mener un véritable travail de diagnostic pour savoir combien d’établissements dispensent ces cours.
En outre, une autre question se pose : qui délivre ces cours ? C’est tout de même une discipline à part entière, ce n’est pas une sous-discipline. Il est nécessaire d’avoir des intervenants capables de s’adresser à des enfants dans les meilleurs termes et non de manière caricaturale. Il ne s’agit pas d’un enseignement de technologie…