L’avis est défavorable. Comme vous le savez, la construction du F2I reposait sur des opérations de marché qui n’ont pas été réalisées. De plus, son financement repose sur le notionnel de l’obligation assimilable du Trésor (OAT) à cinquante ans.
Le Fonds pour l’innovation et l’industrie a vocation à financer l’innovation de rupture ; cela n’a rien à voir avec les 20 milliards d’euros de crédits qui permettront de soutenir les participations stratégiques.
Le F2I finance les start-up qui travaillent dans le domaine de la santé et de l’intelligence artificielle à l’élaboration de diagnostics, dans le secteur de la bioproduction ou encore sur stockage de l’énergie à haute densité ; autant de sujets absolument essentiels qui nécessitent des investissements si nous voulons créer des technologies de rupture.
Ce dispositif a vocation à donner de la visibilité aux entreprises à long terme. Il est donc fort heureux qu’il existe, et que l’État s’engage sur le long terme. C’est un enjeu de transition écologique et énergétique.