La question mérite d’être posée. En effet, au-delà de son objet qui est de transférer 2 milliards d’euros vers la contribution au désendettement, par cet amendement, Mme Goulet pose la question des choix stratégiques de l’État actionnaire : comment peut-on accepter en connaissance de cause de financer avec l’argent du contribuable des entreprises qui sont installées dans des États non coopératifs, autrement dit, dans des paradis fiscaux ?
Selon un article récent, certaines entreprises qui sont financées par l’État, par des banques publiques ou via l’Agence des participations de l’État (APE) ont des participations dans des holdings installées au Luxembourg, à Guernesey, à Jersey ou ailleurs.
Cet amendement n’a pas été examiné par la commission, mais, avant d’émettre un avis à titre personnel, je souhaite entendre la réponse du Gouvernement.