Madame la rapporteure spéciale, nous avons déjà tout ce qu’il faut pour déployer le très haut débit.
Comme vous le savez, nous avons abondé de 240 millions d’euros supplémentaires les crédits du plan France Très haut débit au titre de l’année prochaine. De plus, certains crédits prévus cette année seront reportés sur les prochaines années. Dans les faits, nous sommes donc au-dessus de 600 millions d’euros. Je peux donc vous le certifier : les 30 millions d’euros proposés ici sont superfétatoires.
Aujourd’hui, pour le très haut débit, l’enjeu est d’éviter tout goulet d’étranglement entre les procédures administratives et l’organisation pratique. La mise en œuvre de ce plan est très lourde et le confinement l’a encore complexifiée : pour des raisons évidentes, on n’a pas pu déployer sur le terrain autant de personnes que l’on souhaitait.