Intervention de Jean-Yves Leconte

Réunion du 28 novembre 2020 à 21h45
Loi de finances pour 2021 — État b

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Mme Deromedi l’a rappelé : pour exporter, les entreprises françaises ont besoin de partenaires. Or, pour les entreprises françaises, les meilleurs partenaires sont ceux qui possèdent leur culture et sont capables de faire le pont entre la France et le pays où elles se trouvent.

Croyez-vous que l’on aurait pu faire de telles offsets en Inde sans les entreprises créées par des Français dans ce pays, qui ont accompagné Dassault ? Croyez-vous que l’on puisse gérer tous les grands contrats depuis Paris ? Non !

On a besoin de personnes qui connaissent à la fois la culture française et celle du pays cible. Ce sont ces entités qui y arrivent, à commencer par les entreprises et les chambres de commerce.

Nous devons donc faire évoluer davantage notre dispositif, car Business France n’a pas encore trouvé son point d’équilibre. Certaines activités de soutien à l’export sont de nature régalienne : elles doivent être exercées par la direction générale du Trésor qui doit savoir quels intérêts défendre à l’étranger.

Or – on le constate depuis quinze jours – Bercy ne connaît pas le tissu économique français à l’international qu’il faut pourtant aider. À cette fin, la puissance publique doit soutenir les chambres de commerce à l’étranger. C’est précisément ce que font l’Allemagne ou l’Italie, qui en tirent une grande force à l’exportation !

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