L’Assemblée nationale a introduit un semblant de conditionnalité pour feindre de répondre à une exigence environnementale et sociale. On peut toujours dire que c’est mieux que rien, mais nous ne sommes pas dupes.
Nous ne voterons pas cet amendement de suppression, qui montre que même un peu de conditionnalité, c’est déjà trop pour une partie de la majorité sénatoriale, mais nous regrettons beaucoup que ce plan de relance ne permette pas de sauver nos entreprises et nos emplois, tout en changeant de modèle. C’était l’occasion de le faire à la sortie de cette crise.