Un renouvellement du bilan carbone tous les trois ans me semble être une fréquence raisonnable.
Par ailleurs, les informations seront d’autant plus simples à fournir qu’elles porteront sur des structures légères. Le fait qu’une entreprise de 51 salariés, réunis sur un seul site, doive publier ses factures de chaudière et d’électricité me paraît largement surmontable.
En outre, l’enjeu de cette mesure est d’enclencher une démarche de transition climatique. Je le rappelle, 83 % des administrateurs des entreprises de l’indice SBF 250 affirment que le changement climatique est extrêmement important pour leur entreprise, mais seulement 7 % d’entre eux en ont parlé en conseil d’administration ; et l’on parle du SBF 250 ! Cette prise de conscience doit donc être collective, et quand on mesure les choses et qu’on a les problèmes sous les yeux, en règle générale – c’est assez naturel –, on les traite.