Contrairement au précédent, cet amendement concerne bien les grandes entreprises.
Je veux rappeler ce qu’est un dividende : c’est la rémunération d’un investisseur qui prend des risques. À cet égard, il est assez frappant que les banquiers puissent faire payer un taux d’intérêt, mais que les investisseurs, qui soutiennent davantage l’entreprise, ne soient pas rémunérés pour les risques qu’ils prennent.
En outre, 91 % des mesures de relance comportent des contreparties et profitent, pour l’essentiel, aux PME et aux ETI.
J’ai l’impression qu’on mélange tout. Je comprends le débat que les dividendes peuvent susciter, mais celui-ci doit avoir lieu dans un cadre plus large que cette mission du PLF. Il n’a pas grand-chose à voir avec le plan de relance.
Enfin, je rappelle que le prêt garanti par l’État a été assorti d’une mesure relative aux dividendes, parce qu’il aurait été curieux qu’une entreprise qui manque de trésorerie fasse financer le versement de son dividende avec l’argent de l’État – nous nous retrouvons sur ce point, monsieur le sénateur.
Ce n’est pas la situation que vise votre amendement, sur lequel le Gouvernement émet un avis défavorable.