Madame la secrétaire d’État, j’interpelle une fois de plus le Gouvernement dans cet hémicycle sur le projet d’autoroute A831.
Ce projet, engagé sous le quinquennat précédent, prévoyait la création d’une autoroute de soixante-quatre kilomètres entre Fontenay-le-Comte et Rochefort afin de désengorger les routes entre la Vendée et la Charente-Maritime, notamment pendant la période estivale.
L’État s’est engagé à proposer des solutions alternatives dans le cadre du contrat d’avenir. Après deux réunions au ministère, trois scénarios, dont un autoroutier, ont été présentés.
Dans un courrier datant du 2 octobre dernier, le président du conseil départemental de Vendée a fait savoir au ministre que les deux solutions alternatives proposées ne pouvaient être retenues, à la fois en raison de leur impact environnemental et de leur coût, mais également au regard de l’itinéraire, qui prévoit la coupure en deux fois deux voies de la commune de L’Île-d’Elle et des conditions de passage à proximité des zones urbanisées de la commune de Vix. Le projet d’autoroute est celui qui s’impose naturellement en complément du réseau existant.
La Vendée et la Charente-Maritime attendent ce projet, qui fait d’ailleurs l’objet d’un très large consensus historique, indispensable pour doter le territoire d’une infrastructure de transport à la hauteur de son dynamisme.
Ma question est donc simple, madame la secrétaire d’État : le Gouvernement est-il prêt à relancer le projet autoroutier ?