Nous observons depuis longtemps que nos postes consulaires opèrent à flux tendu, et la crise sanitaire a vraiment révélé les difficultés auxquelles nos équipes trop réduites en personnel sont confrontées. À cette occasion, elles ont fait des miracles, mais on ne peut pas compter simplement sur cela !
L’annonce de l’arrêt des suppressions de postes est une excellente nouvelle, mais nous devons, me semble-t-il, saisir cette occasion pour remettre à plat les missions et, surtout, revoir nos ambitions de dématérialisation. Vous avez cité Madrid, madame la ministre : c’est un poste encore ouvert. Je pense, moi, à tous ceux qui ont fermé !
Je voudrais donc inviter le Gouvernement à associer, à la fois, les parlementaires et les conseillers des Français de l’étranger, qui sont tout de même les mieux informés de ce qui se passe sur le terrain, à une réflexion visant à anticiper et, surtout, éviter les désagréments – j’en ai cité quelques-uns – rencontrés par nos compatriotes dans leurs relations avec l’administration.