Comme beaucoup d’entre vous le savent, la situation actuelle de l’élevage allaitant est très préoccupante. Les exploitants sont inquiets. Les prix des broutards ont perdu environ quarante centimes d’euro au cours de ces derniers mois, soit à peu près 150 euros par bête.
La loi Égalim, qui prévoyait de travailler à une juste répartition de la valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs de la filière, ne parvient pas à atteindre ses objectifs.
La situation est en grande partie liée à un déséquilibre du marché avec une offre supérieure de 20 000 bêtes sur les quelque 600 000 produites par an. Nous proposons de sortir cet excédent pour fluidifier le marché, ce qui représente un coût total de 20 millions d’euros – somme qui pourra être récupérée dans le temps.
Nous proposons de revenir à un mécanisme d’intervention, comme on en a connu dans le passé, pour éviter des variations de prix qui mettent en grande difficulté une activité économique, voire tout un territoire.