Élue du même département que M. Joly, c’est un problème que je connais bien.
Nous sommes dans une urgence au jour le jour. Comme d’autres, nous recevons des appels au secours parce que les cours continuent de chuter.
Vous avez raison, monsieur le ministre, il s’agit en partie d’un problème structurel. Mais nous sommes face à des éleveurs totalement désespérés : pris à la gorge, ils n’ont d’autre choix que de vendre à perte. S’il faut résoudre ce problème de filière, il faut aussi répondre à l’urgence et donner un petit coup de pouce pour faire remonter les cours ou aider les éleveurs tout de suite, d’une manière ou d’une autre.
Je sais que vous prenez en compte leurs difficultés, monsieur le ministre, mais il faut aussi agir à court terme.