Les Français sont très inquiets quant à la qualité des produits qu’ils consomment, et cette défiance frappe les agriculteurs, souvent stigmatisés. Dans ce contexte, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) joue un rôle important pour rassurer les consommateurs. C’est pourquoi nous sommes attachés à ce que l’évaluation des produits sanitaires, préalable à l’autorisation de mise sur le marché, soit de bon niveau.
À l’Assemblée nationale, le rapporteur pour avis sur le programme 181, « Prévention des risques », s’est fait l’écho des inquiétudes formulées par les responsables de l’agence lors de leur audition au sujet de baisses de financement susceptibles de compromettre la mise en œuvre des missions.
Le même constat a été établi dans notre assemblée par le rapporteur spécial pour le programme 206, qui souligne « la nécessité d’une réflexion sur les moyens de l’Anses et leur adéquation aux missions de celle-ci, réflexion qui doit aussi considérer les variations du produit des taxes affectées ».
Pour répondre aux besoins croissants de cette agence, les auteurs de l’amendement visent à majorer sa dotation de 10 millions d’euros.