Intervention de Julien Denormandie

Réunion du 1er décembre 2020 à 14h30
Loi de finances pour 2021 — État b

Julien Denormandie :

J’ai suivi les débats de samedi dernier devant le Sénat.

Vous connaissez mon soutien à l’enseignement agricole technique, à l’enseignement agricole supérieur – dont je suis issu –, et aux directeurs de lycée agricole, ainsi qu’à l’apprentissage et à la formation professionnelle dans ce domaine. L’enseignement agricole est un trésor !

Quel est aujourd’hui le problème qu’il rencontre ? La diminution du nombre des élèves. §Je vous assure, madame la sénatrice : à l’exception du ressaut constaté en 2019, ce nombre baisse depuis des années. Si j’ai fait le choix d’affecter 10 millions d’euros à la campagne de communication dont vous avez parlé, c’est parce que je veux recréer une dynamique en attirant des élèves. C’est par l’attractivité de l’enseignement agricole et par les élèves que nous agirons le plus efficacement.

Dans le cadre du Grenelle de l’éducation, j’ai veillé avec Jean-Michel Blanquer à ce que l’enseignement agricole soit traité en tout point comme les autres enseignements.

Une question se pose, en effet, sur la trajectoire des équivalents temps plein ; vous en avez abondamment parlé.

S’agissant enfin de l’aide aux établissements, nous assurons un suivi au cas par cas.

Je le répète : je suis profondément attaché à l’enseignement agricole et je me battrai en sa faveur ; pour cela, je fais le choix politique d’agir par la dynamisation du nombre d’élèves.

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