J’ai évoqué le renouvellement des flottilles, qui est la première problématique à laquelle la pêche est confrontée aujourd’hui. La seconde problématique est le renouvellement des marins-pêcheurs.
Nathalie Delattre a précédemment évoqué la nécessité de rendre le métier d’agriculteur plus attractif. Des crédits d’un montant de 10 millions d’euros ont été alloués à des campagnes de communication menées à cet effet.
Il est nécessaire de faire de même pour les métiers de la pêche. Si ces métiers sont assez rémunérateurs, les marins-pêcheurs qui partent en retraite sont beaucoup plus nombreux que les jeunes qui arrivent dans le métier. À terme, c’est la capacité de pêche de notre pays qui risque d’être menacée.
Il est indispensable que des efforts soient menés pour que ces métiers retrouvent une certaine attractivité. La France devrait être un grand pays maritime, mais si nous nous targuons de disposer de la deuxième étendue maritime la plus vaste au monde, nous importons plus de la moitié des produits de la mer que nous consommons. C’est tout de même étonnant !
Si nous voulons réduire le volume de ces importations et satisfaire la demande des consommateurs français, il est indispensable, d’une part, de renouveler la flottille française, et d’autre part, de rendre le métier de marin-pêcheur plus attractif.