La programmation financière qui vous est présentée a été définie avec l’ASP.
Si l’ASP est très connue dans les territoires, elle l’est beaucoup moins du grand public. Je tiens à rendre hommage à ses services qui ont dû faire face à des défis incroyablement complexes, notamment les retards de paiement dans les aides de la politique agricole commune et les amendes que nous avons eu à payer. L’équipe de l’ASP a réussi à résoudre à ces difficultés, ainsi que les problèmes informatiques sous-jacents. En dépit du covid et du confinement, cette année le taux de prépaiement de la PAC est incroyablement élevé.
Soyez donc assuré, monsieur le sénateur, que cette programmation est soutenable. Je demande le retrait de cet amendement ; à défaut, j’émettrai un avis défavorable.
Quant à l’amendement n° II-719, nous avons déjà longuement débattu des betteraves. Comme je l’ai indiqué, le plan B qui consiste à subventionner la filière ne fonctionne pas. En effet, l’un des principes des aides est qu’elles ne couvrent jamais 100 % des coûts. Or si l’aide n’est pas à 100 %, les pertes sont certaines ; l’agriculteur optera donc pour un autre type de culture. Je ne développe pas davantage, car vous connaissez ma position.