Cet amendement vise à créer un observatoire de la restauration hors foyer. Le coût de cette mesure est relativement faible, puisqu’il s’élève à 300 000 euros.
Notre collègue Joël Labbé indiquait que 80 % de la viande servie dans le cadre de la restauration collective provenait des exportations. Nous sommes très loin des objectifs de la loi Égalim, qui prévoit que 50 % des produits servis par la restauration collective sont des produits durables et de qualité issus de circuits courts.
Il existe certes des observatoires divers, mais nous manquons d’un organisme susceptible d’identifier les secteurs où les choses n’avancent pas et les éléments de blocage, de manière à mettre en place les actions susceptibles de lever ces difficultés.
Cette mesure est d’un coût très faible, mais elle permettrait de recueillir les informations indispensables au pilotage de cette politique que nous souhaitons tous.