Intervention de Julien Denormandie

Réunion du 1er décembre 2020 à 14h30
Loi de finances pour 2021 — État d

Julien Denormandie :

Mon combat est de ne pas rebudgétiser le Casdar. On ne va pas se mentir : il y a des équilibres, et la covid ne doit pas nous faire dévier de toute trajectoire budgétaire.

S’agissant des 10 millions d’euros en moins, il s’avère que cette année, nous serons certainement au-dessous du plafond. En revanche, la question se posera l’année d’après ; je l’ai indiqué clairement, sans me cacher derrière mon petit doigt.

Par ailleurs, j’ai pris un certain nombre de dispositions pour remédier à l’abaissement du plafond du Casdar de 10 millions d’euros, notamment l’augmentation des crédits via le programme d’investissements d’avenir (PIA) et des financements via le plan de relance. Les plans relatifs aux protéines végétales et à la recherche d’alternatives aux néonicotinoïdes représentent à eux seuls plus de 10 millions d’euros de financements de la recherche par le plan de relance.

La loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) apporte également des solutions, mais je n’y reviens pas, car vous avez passé de nombreuses heures à en débattre dans cette enceinte.

Enfin, des discussions sont en cours avec mes homologues de Bercy pour déterminer s’il est possible ou non d’utiliser le solde de crédits non affectés d’un montant d’environ 11 millions d’euros par voie réglementaire.

Je ne peux être ni plus transparent ni plus précis, monsieur le sénateur. Nous partageons un même objectif, et vous constatez ma volonté d’avancer sur ces sujets. Je comprends vos propos ; j’espère que vous comprenez les miens.

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