Intervention de Rémy Pointereau

Réunion du 1er décembre 2020 à 21h15
Loi de finances pour 2021 — Cohésion des territoires

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, avant tout, je veux remercier nos rapporteurs de la politique des territoires, Bernard Delcros et Louis-Jean de Nicolaÿ, pour leur travail.

Sachez, mes chers collègues, que vous avez beaucoup de chance… En effet, il aura fallu attendre la crise des « gilets jaunes » et la crise sanitaire pour se rendre compte de la nécessité de ne pas oublier les territoires, en particulier les territoires ruraux, qui jouent un rôle essentiel dans la cohésion économique et sociale.

Après huit années successives de diminution de crédits, c’est la première fois que nous observons une augmentation, légère, des crédits de cette mission, grâce au plan de relance.

C’est le cas du budget de l’ANCT : il est porté à 61 millions d’euros, alors qu’il s’établissait à 54 millions d’euros, notamment du fait de l’évolution des crédits destinés à l’ingénierie de 10 millions d’euros à 20 millions d’euros en 2021.

Nous nous réjouissons également de la naissance d’un nouvel outil de contractualisation avec les territoires, le programme « Petites villes de demain ».

Je tiens à rappeler que c’était une préoccupation et une préconisation du Sénat, avec, en 2018, l’adoption à l’unanimité de la proposition de loi, que j’avais déposée avec notre ancien collègue Martial Bourquin, portant Pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs. À cette occasion, nous avions milité pour que l’on prête une attention particulière aux plus petites villes, qui étaient jusqu’alors les « oubliées » de l’aménagement du territoire.

On peut également se satisfaire de la prorogation du dispositif des ZRR jusqu’en 2022. Elle avait été réclamée dès l’année dernière dans un rapport d’information relatif à l’avenir de cet outil, rédigé par Frédérique Espagnac, Bernard Delcros et moi-même. Comme souvent, nous avons le tort, au Sénat, d’avoir raison trop tôt !

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