Il s’agit de doter de 15 millions d’euros un nouveau programme d’aide aux maires ruraux pour la reconquête de leur bâti existant. L’avis du Gouvernement est défavorable sur cet amendement, au nom d’arguments assez similaires à ceux que M. le rapporteur spécial a exposés.
Première raison : pour ce qui concerne la pure construction, il existe cette fameuse aide à la relance de la construction durable, qui est moins complexe qu’il n’y paraît – elle sera versée de façon automatique, sans qu’il y ait besoin de la demander. Elle permettra de combler des coûts d’opération et d’ajouter 100 euros par mètre carré de surface nouvelle de logement, au-dessus d’un certain seuil de densité, à tous les permis de construire qui seront signés.
Pour ce qui est de la rénovation, qu’il s’agisse du programme « Petites villes de demain » ou, tout simplement, des aides à la rénovation, des opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) et des opérations concertées avec l’ANAH, il me semble que les moyens sont nombreux pour favoriser la revitalisation des centres-villes et les opérations de rénovation-réhabilitation ; nul besoin particulier, donc, de moyens financiers spécifiques.
J’en profite pour remercier M. le secrétaire d’État de son plaidoyer en faveur de l’ANAH : effectivement, cette agence, qui est financée par le programme 135, sur lequel tous ces amendements sont gagés, a absolument besoin de maintenir ses moyens pour répondre aux questions que vous posez.