J’entends la réponse de Mme la ministre, qui vaut pour la création de nouvelles structures spécialisées, mais l’hébergement ou l’accompagnement des personnes victimes de violences – majoritairement des femmes – peut tout à fait se faire en logements diffus, par exemple par la location de logements de type Airbnb ou de gîtes ruraux. Ces victimes, qui ont subi de grands traumatismes, peuvent y bénéficier d’un accompagnement adapté et spécialisé, ce qui est particulièrement nécessaire.
Les acteurs habituels, qui ne sont pas formés aux violences faites aux femmes, ne sont pas en mesure de rendre un tel service aujourd’hui. Notre amendement vise à améliorer la prise en charge des victimes, en permettant un accompagnement spécialisé dans des logements disponibles. Il s’agit de prendre en charge de manière qualitative les victimes de violences conjugales.