Je suis élu, non pas de la montagne, mais du plat pays… Pour autant, cet amendement me semble avoir le mérite de poser une vraie question.
Nous évoquions précédemment les variables d’ajustement, les publics durement touchés par la crise sanitaire. Les intermittents de la restauration, comme on les appelle, les saisonniers, les extras – ils vivent bien parfois, d’ailleurs, en cumulant les contrats –, sont particulièrement impactés par cette crise, certes de manière diverse. À l’instar de certains de mes collègues, je trouve donc que cette aide de 900 euros, si elle a le mérite d’exister, représente une forme de nivellement par le bas.
Sur la question des stations de ski et des remontées mécaniques, permettez-moi de le dire franchement, madame la ministre, la décision qui a été prise est totalement incompréhensible ! On peut quand même faire confiance aux Français pour respecter les gestes barrières, et je ne vois pas bien la différence entre le métro et les remontées mécaniques. J’ai surtout l’impression que le Président de la République et le Premier ministre ont voulu faire un effet d’annonce, ce qui a abouti à cette décision assez brutale, et que le Gouvernement peine désormais à trouver la marche arrière…