La pandémie de covid a entraîné des changements brutaux dans l’organisation et les conditions de travail. En résultent des risques accrus relatifs à la santé et à la sécurité au travail – risque de contracter le virus, stress, isolement, etc.
En 2021, nous continuerons de vivre avec le virus. Les entreprises seront toujours tenues d’appliquer des protocoles sanitaires stricts pour éviter les contaminations et protéger les travailleurs. Il faudra également répondre aux conséquences psychosociales de cette crise sanitaire, qui dure et qui use, et prévenir les risques psychosociaux ; faute de temps, je ne reviens pas sur la progression de ces derniers.
La santé est mise à l’épreuve : il faudra en faire un sujet majeur d’attention et d’action. Avant tout, les services chargés de la prévention devront obtenir les moyens de bien faire leur travail. Or le projet de loi de finances pour 2021 réduit de 2, 97 % les crédits accordés à la santé et à la sécurité au travail par rapport à 2020.
Alors que ces budgets devraient être confirmés, voire augmentés, cette énième économie est indéfendable : non seulement un tel choix ignore la souffrance des salariés, mais il peut entraîner une augmentation des arrêts de travail, qui affecterait l’assurance maladie et désorganiserait un peu plus les entreprises.
Dans le même esprit que précédemment, nous proposons donc, a minima, de rétablir les crédits alloués à la santé et à la sécurité au travail à leur niveau de 2020.