Madame la sénatrice, la prévention est évidemment une priorité de la politique de santé au travail : elle est au cœur de la négociation en cours entre les partenaires sociaux, que j’espère bien voir aboutir à un accord.
Pour ne rien vous cacher, je devrais prendre part, depuis treize heures, à une visioconférence avec les psychologues qui répondent au numéro vert pour l’écoute, le soutien et le conseil des télétravailleurs. Ces professionnels se consacrent précisément à la prévention des risques psychosociaux.
Je note que l’amendement n° II-1418 avait pour objet des crédits d’étude, qui ont un caractère cyclique : le Gouvernement prend simplement acte du rythme d’utilisation de ces fonds. Quant à l’Anact, il ne s’agit bien sûr pas de réduire ses moyens. Au contraire, nous voulons les préserver. C’est précisément la raison pour laquelle nous avons élaboré un schéma d’amélioration de son efficacité, en vertu duquel ses crédits ne reculent que de 0, 7 % en 2021, alors que la norme est de 2, 5 % pour le budget de mon ministère.
Je peux vous l’assurer : je suis très attachée à l’action de l’Anact. À preuve, nous préservons ses crédits des évolutions générales que connaît le ministère du travail. J’émets donc un avis défavorable sur votre amendement.