Mon explication de vote vaudra pour l’ensemble des quinze amendements, ce qui nous fera gagner du temps.
Monsieur le ministre, vous avez défendu votre texte pied à pied, amendement après amendement, et vous avez fait, en cela, le travail d’un ministre. Mon propos s’adresse donc à notre excellent rapporteur spécial, M. Antoine Lefèvre, que j’ai connu, en certaines périodes, un peu plus nuancé.
J’observe en effet que le rapporteur spécial de la commission des finances se trouve devant quinze amendements émanant de différents groupes, sur toutes les travées de cet hémicycle, et qu’aucun de ces quinze amendements ne lui semble présenter un intérêt.
Ce n’est pas le fait du Gouvernement, il est là pour défendre son texte. Mais pourquoi la commission des finances – je me permets de poser la question publiquement – a-t-elle cette idée que tout est si bien dans le dispositif proposé que pas le moindre petit amendement ne trouve grâce à ses yeux ?
Cela me fait penser à ce livre célèbre de Voltaire, Candide, dans lequel le personnage de Pangloss ne cesse de dire que tout est bien. Comme tout est bien, … tout est bien et, donc, il n’y a plus rien à dire !
Je ne comprends pas, monsieur le rapporteur spécial, ou alors, peut-être, et je prends un risque en disant cela – mais tant pis, la vie est courte –, la commission des finances a-t-elle pu intégrer que tout était parfait dans cette partie du texte…