Si nous partageons les deux constats évoqués dans l’objet de l’amendement – à savoir les difficultés opérationnelles des CERT et les risques de précarisation des emplois via le recours à des contractuels, dénoncés à plusieurs reprises lors de la discussion générale –, nous considérons néanmoins que les efforts mis en œuvre par le Gouvernement pour réarmer les CERT ont en partie permis de répondre à ces problématiques.
Nous sommes en profond désaccord avec la logique de recours à des contractuels, qui va à l’encontre des principes mêmes de la fonction publique. Il faut donc rester attentif à ce sujet…
La majoration des crédits proposée par l’amendement ne semble pas de nature à provoquer la modification de la structure des emplois. Plus encore, l’amendement abonde non pas les dépenses de personnel, mais les autres titres du programme, ce qui ne permettra pas d’employer les crédits proposés pour des dépenses de personnel.
Dans la mesure où l’adoption de cet amendement ne permettrait pas d’atteindre l’objectif fixé, la commission sollicite son retrait.