Vous avez raison, madame Primas : entre les deux propositions, c’est le grand écart ! §
J’ai bien compris toutefois qu’il s’agissait d’un amendement d’appel.
La crise sanitaire confirme ce que nous savions déjà : les entreprises de toute taille ont besoin de développer leurs capacités numériques et digitales, en formant leurs équipes et en procédant à des investissements. Or elles doivent le faire au moment même où elles ont les reins moins solides.
On a déjà parlé de la nécessité de restaurer au plus vite leurs fonds propres. Pourquoi ne pas le faire à travers une mobilisation assez inédite de l’épargne des Français ? C’est cet objectif, me semble-t-il, que nous devrions viser, plutôt que la création d’un crédit d’impôt extrêmement généreux qui ferait mal à nos finances publiques.
Je ne dévoilerai pas le chiffrage du coût de cet amendement, qui nous ferait très peur !
La commission demande donc le retrait de cet amendement.