Je voudrais rappeler que l’expérience réalisée par le professeur Frydman, et un mois avant lui – mais sans bruit médiatique – par le professeur Eliane Gluckman, à partir de cellules souches du sang de cordon avait permis, grâce à un don intrafamilial, de soigner un enfant atteint de cette même pathologie.
Par conséquent, lorsque j’entends que certains veulent utiliser de façon systématique le DPI-HLA en attendant d’y renoncer quand les cellules souches de sang de cordon seront suffisamment nombreuses, je dis « non » !
Il vaut mieux faire vivre le texte que nous avons voté à l’article 7, donner une impulsion à une véritable politique en la matière et continuer à faire en sorte que la pratique du DPI-HLA demeure autorisée à titre expérimental.
Avouez, monsieur le ministre, qu’une seule expérience a eu lieu depuis 2004, deux jours avant le vote à l’Assemblée nationale. Il serait tout de même inconséquent, me semble-t-il, que, d’un coup d’un seul, le DPI-HLA devienne systématique alors que nous disposons d’autres moyens qui ne posent pas les mêmes problèmes éthiques !