Je reprends de nouveau à mon compte les arguments très justes de la commission.
Plusieurs décisions de justice, y compris une décision du Conseil constitutionnel, font très clairement référence à l’article 2 et à son caractère contradictoire avec l’enseignement immersif.
J’observe que certaines écoles privées réputées, bilingues français-anglais, ne font pas de l’immersif, mais, au contraire, du français et de l’anglais.
Je n’entrerai toutefois pas dans le débat pédagogique, car chat échaudé… fait attention ! Durant nos derniers échanges à ce sujet, j’avais indiqué à quel point cette question me semblait mériter de la subtilité, mais les débats médiatiques qui avaient suivi en ont été tout à fait dépourvus. Je vais donc peser chacun de mes mots et les rendre insécables, de manière que ma pensée ne soit pas travestie.
Ces éléments sont importants. Il existe donc un cadre juridique, mais également une grande ouverture, à travers les expérimentations menées.
Pour toutes les raisons que Mme la rapporteure a rappelées, nous ne pouvons pas être favorables à cet amendement.