Non, il n'y a là rien de choquant. Au contraire, nous éprouvons, quant à nous, une intime compréhension.
Alors, pourquoi user de ces termes excessifs et stigmatisants, de ces expressions qui laissent entendre que ces enfants sont d’abord des produits scientifiques et que leur raison d’exister se résume au service qu’ils rendront, peut-être, à leur fratrie ?
Nous ne pouvons continuer de laisser considérer ces enfants comme des « gisements de ressources biologiques », pour reprendre une formule que j’ai entendue ces derniers jours.
La suppression que notre amendement prévoit à l’alinéa 2 de l’article 11 bis est une première étape en ce sens.