Je ne vais pas répondre aux polémiques par la polémique. Personne, dans cet hémicycle, ne peut effectivement se targuer d’avoir le monopole du cœur. Chacun d’entre nous essaie de lutter contre la pauvreté. Notre tradition, au groupe Les Républicains, est de le faire par l’activité.
Cependant, c’est bien notre groupe qui a présenté, il y a plusieurs mois, un amendement dans le cadre d’un projet de loi de finances rectificative, pour faire en sorte d’aider les grandes associations qui soutiennent les Français en situation de pauvreté. C’est une constante de notre groupe, et je ne crois pas que certains soient plus sensibles que d’autres à la pauvreté au sein de la Haute Assemblée.
Nous voulons simplement permettre aux Français qui le peuvent de contribuer à l’effort de solidarité nationale. Selon nous, l’État ne peut pas avoir le monopole de l’action redistributive, et nos concitoyens ne peuvent pas se défausser de leur responsabilité. Telle est notre philosophie, qui nous distingue peut-être des uns ou des autres.
Madame la présidente, je suis favorable au sous-amendement du Gouvernement.