À la suite de notre collègue Victorin Lurel, je souhaite à mon tour indiquer que cette proposition, qui revient sur le vote intervenu lors de l’examen de la mission « Plan de relance », est imparfaite. Nous saluons toutefois le compromis trouvé en commission des finances, qui permet que l’adoption de notre amendement tendant à créer un plan pour l’égalité réelle en outre-mer ne passe pas complètement à la trappe. Ainsi, il en restera une trace. Pour autant, si le montant de la dotation restante n’a pas été déterminé de manière arbitraire, ce n’est en rien un travail idéal.
Si l’amendement n° II-62 rectifié bis a été adopté, c’est parce qu’il répondait à un besoin reconnu bien au-delà de notre groupe. L’examen des crédits consacrés à la mission « Plan de relance » a montré la difficulté d’un exercice consistant à répartir, non pas les 100 milliards d’euros annoncés au départ, mais 22 milliards d’euros de crédits de paiement. De fait, les plans d’urgence pour la pauvreté, pour l’aménagement de nos territoires, pour les transports publics et pour les outre-mer en sont totalement absents.
Par le présent amendement, nous n’amputons pas trop les crédits alloués à l’écologie tout en conservant une dotation de 100 millions d’euros en faveur des outre-mer. Le Sénat envoie ainsi le signal qu’un effort supplémentaire est nécessaire.
Je tiens à saluer le travail que nous avons accompli collectivement pour trouver ce compromis. Pour autant, nous nous abstiendrons sur cet amendement du rapporteur général.