Cet amendement d’appel dont Serge Babary est à l’initiative vise à attirer l’attention du Gouvernement sur le crédit d’impôt à la numérisation des PME. Celui-ci a mis en place des dispositifs, notamment une aide de 500 euros, qui bénéficiera à 120 000 entreprises fermées administrativement.
La numérisation des PME, sur laquelle la France est très en retard, ne passe pas seulement par l’acquisition du matériel, elle passe surtout par la formation des entrepreneurs, la maintenance de leur site et le maintien dans le temps de leur capacité numérique. C’est d’ailleurs ce qu’a souligné le récent rapport d’information de Raymond Vall.
Nous proposons ici un dispositif de crédit d’impôt qui vise à élargir le champ des entreprises éligibles, au-delà de celles qui ont été fermées pour raison administrative, et qui englobe 50 % des dépenses de formation et d’équipements numériques réalisées dans l’année, dans la limite de 10 000 euros par PME.
Évidemment, quand on multiplie cet avantage par le nombre d’entreprises, les sommes sont astronomiques, et le rapporteur général nous reprochera sans doute de finir cette série d’amendements en apothéose…