Vous soulignez avec raison les problèmes auxquels nous nous heurtons. Ainsi, les lois de programmation ne durent que le temps de leur examen : l'exercice européen qui leur succède immédiatement s'inscrit lui-même en décalage. Quant à l'autorisation budgétaire du Parlement, elle est toute relative. Ces problèmes nous irritent à juste titre.
Vous relevez également une difficulté essentielle : quel que soit l'outil technique dont on se dote, l'importance de l'engagement de l'exécutif est fondamentale. À ce titre, la situation actuelle est le fruit de notre histoire ; ce sujet d'ordre politique dépasse à la fois la Haute Assemblée et la Cour des comptes.
Compte tenu d'un grand nombre de questions que mes collègues souhaitent poser, j'invite les uns et les autres à formuler leurs questions en une minute trente.