Après les différentes pénuries rencontrées depuis bientôt un an, nous comprenons votre souci de bien gérer le flux de vaccins livrés sur le territoire national.
Une fois reconstitué, le vaccin Pfizer-BioNTech présente un volume de 2,25 millilitres. Selon le laboratoire, on pouvait utiliser cinq doses par flacon. Vous avez autorisé l'utilisation d'une sixième dose le week-end dernier, le flacon contenant en fait sept doses et demie. C'est une bonne chose, puisque cette sixième dose représente potentiellement 20 % de vaccinés supplémentaires. Avec sept doses, ce serait 40 %. Dès lors, pourquoi ne pas autoriser le prélèvement d'une septième dose ?
Dans le document qu'il a publié le 8 décembre dernier, Pfizer affirme ne disposer d'aucune donnée sur l'interchangeabilité de son vaccin avec d'autres vaccins contre la covid-19. En savez-vous plus aujourd'hui sur cette question ?
Quelle place pensez-vous donner aux différents professionnels de santé de ville - médecins, infirmiers, biologistes, pharmaciens, etc. - dans cette campagne de vaccination en direction des personnes de plus de soixante-quinze ans ? Je ne suis pas certaine que les centres de vaccination qui vont être mis en place dans les départements à partir de la semaine prochaine soient l'unique réponse à apporter, car beaucoup des plus de soixante-quinze ans qui vivent encore à leur domicile ne pourront sans doute pas se déplacer. Envisagez-vous d'associer les professionnels de ville à cette campagne de vaccination, dans une logique de proximité ?