J'échange très régulièrement avec les élus locaux, notamment lors de mes nombreux déplacements. On ne peut pas avoir un centre de vaccination partout. Nous en voulons cinq ou six par département, ce qui assurera un bon maillage.
Si les élus veulent organiser des transports collectifs ou individuels, contacter les personnes isolées, mettre à disposition des centres de vaccination des personnels de mairie, promouvoir la vaccination auprès de la population ou mobiliser toute ressource permettant d'enrichir la campagne, ils le peuvent ; ils sont même incités à le faire.
Par ailleurs, les élus locaux participent aux cellules départementales de coordination de la mise en place de la vaccination, avec les préfets et les agences régionales de santé. Leur mission est fondamentale ; partout où je suis allé, j'ai constaté qu'ils la prenaient à bras-le-corps.
Ce fourmillement collectif, au-delà des étiquettes, est essentiel. Les critiques peuvent être légitimes, comme les encouragements à faire plus vite, mieux ou différemment, mais nous devons être soudés comme jamais pour faire face à l'enjeu de la confiance. Car la France ne peut pas avoir un taux d'adhésion à la vaccination moindre que les autres pays. Je n'y crois d'ailleurs pas une seconde : si les Français réfléchissent avant d'agir, ils font, en définitive, le bon choix.
Chacun dans son rôle, donnons leur confiance et accompagnons-les vers ce bon choix !