Intervention de Cédric Perrin

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 12 janvier 2021 à 16h40
Audition de M. Aguila Saleh président du parlement de tobrouk

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

En 2018, j'avais réalisé avec mes collègues les sénateurs Rachel Mazuir, Jean-Pierre Vial et Christine Prunaud un rapport sur la Libye pour cette commission. Nous nous étions rendus en Tunisie et avions rencontré beaucoup d'interlocuteurs libyens avec l'objectif d'identifier des voies de sortie de la crise. Le Président de la République avait initié un certain nombre d'actions de médiation parmi lesquelles la réunion de La Celle-Saint-Cloud. Nous avions pu mesurer combien la situation de la Libye était difficile. Les analyses que nous avions faites à l'issue de ce rapport se sont malheureusement révélées exactes et les élections n'ont pas pu se dérouler comme le Président de la République française l'avait espéré, en décembre 2018.

La situation actuelle de la Libye est compliquée, du fait - vous l'avez souligné - de l'ingérence d'un certain nombre de milices et pays étrangers. Le fait que des Touaregs se réfugient en Libye nous fait craindre une migration de la mouvance islamiste en Libye puis vers d'autres pays. Ce sujet a déjà été abordé par Joël Guerriau.

Ma question s'inscrit dans la droite ligne du rapport que nous avions produit en 2018. Le processus démocratique est évidemment le seul processus possible pour une sortie de crise vers le haut. Pouvez-vous faire un point sur l'inscription sur les listes électorales ? En 2018, 2 millions de Libyens s'étaient, de mémoire, inscrits sur les listes. Le processus se poursuit-il ? Les Libyens aspirent-ils à ce que les élections puissent être organisées de la manière la plus démocratique possible ? Qu'attendez-vous concrètement de la France dans ce processus ?

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