Il y a certes un enjeu économique et stratégique, mais aussi de civilisation. J'ai été frappé par l'utilisation, dans votre intervention, Madame Sevestre, de l'expression « quoi que l'on fasse ». S'il est bien d'essayer d'imaginer l'avenir pour éviter le pire dans plusieurs générations, reste ce fameux « quoi que l'on fasse ». Ainsi, « quoi que l'on fasse », le niveau des océans montera, selon les endroits, d'un, deux, ou trois mètres.
Très concrètement, au niveau de l'Organisation des Nations unies (ONU), pouvons-nous imaginer une forme de gouvernance mondiale visant à aider les régions et les pays qui se retrouveront très rapidement sous les eaux ?
Si les États-Unis ont la capacité financière d'éviter que New York ne disparaisse sous les eaux, d'autres pays auront besoin d'une indispensable solidarité internationale. Celle-ci a-t-elle été imaginée par les Nations unies ?