Monsieur le secrétaire d’État, vous avez très justement rappelé – je l’avais d’ailleurs fait moi-même – l’action que nous avons menée. Simplement, ce qui m’intéressait en vous interrogeant, c’était surtout de savoir ce que nous allions faire.
Allons-nous continuer à aider ces établissements scolaires ? Il faut rassurer non seulement les familles, qui font de gros efforts, de gros sacrifices, pour scolariser leurs enfants dans des établissements où les frais d’écolage sont tout de même élevés, mais également tous les personnels qui travaillent dans ces établissements.
La situation est vraiment très critique dans ce pays. Voilà quelques jours, le quotidien Al-Akhbar titrait : « C’est l’enfer ! »
Il me paraît donc primordial de regarder non pas ce qui a été fait pour s’en réjouir – et je crois qu’il y a de quoi s’en réjouir –, mais ce que nous allons faire.
J’aurais aimé savoir – peut-être aurai-je des précisions par écrit, puisque je ne les ai pas eues oralement ce matin – en quoi va consister le soutien dont vous parlez. C’est très bien de prolonger les crédits votés l’an dernier. Mais y aura-t-il des crédits supplémentaires ? Il y a un déficit de 10 millions d’euros. Il faut le combler. Je vous adresserai donc un courrier, afin d’avoir des réponses un peu plus précises.