Bonjour à tous, et bonne année. Malgré la loi Veil, aujourd'hui encore, beaucoup de femmes rencontrent malheureusement des difficultés dans leur accès à l'IVG dans certains territoires. C'est très regrettable. De nombreux centres d'orthogénie ont fermé ; les femmes ont parfois du mal à obtenir les rendez-vous nécessaires. S'y ajoutent les problématiques liées à la clause de conscience, entre autres. Les blocages sont divers.
N'oublions pas les femmes elles-mêmes, quelles que soient nos appartenances politiques et nos idées sur l'IVG. Le recours à l'IVG est difficile et douloureux. N'oublions pas non plus les recours à l'IVG en raison d'un viol ou d'un inceste.
Madame la présidente, vous exprimez le besoin de chiffres plus précis concernant les avortements réalisés à l'étranger. Bon nombre de ces femmes ne veulent toutefois pas expliquer pourquoi elles se rendent dans d'autres pays pour avorter. Il est donc difficile de les quantifier précisément. Cet acte n'est pas anodin. Je pense que reporter le délai légal à quatorze semaines est important lorsqu'il n'y a pas d'autre choix.